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La section syndicale des Postes FO de la Vienne nous prie d’insérer :

« Le jeudi 13 février la commission exécutive nationale de la Fédération syndicaliste des PTT-FO a publié un communiqué sur la situation qui est faite aux travailleurs des PTT à la fois sur le plan des conditions de travail, des réformes attendues et des rémunérations.

Le budget de 1965 est à l’étude, le recensement des besoins en effectifs nouveaux, en crédits d’équipement, de modernisation, de construction, etc.. est en cours d’élaboration et à l’échelle départementale et régionale. Bientôt les grandes masses budgétaires seront dessinées.

Les Postiers FO de la Vienne tiennent une fois de plus, à alerter l’opinion sur les conséquences d’un budget étriqué interdisant à l’administration des PTT son indispensable développement et aggravant sans cesse les conditions de travail de son personnel.

Pour l’année en cours, les besoins minima en effectifs chiffrés par les différentes exploitations s’élevaientt à 20.000 demandes de création d’emplois nouveaux, chiffre que le Ministère avait ramené à 14.000 et qui, à la sortie du Ministère des Finances, était à 8.000 et même 6.500 avec la non reconduction des crédits pour les maintenus sous les drapeaux.

En ce qui concerne la construction de nouveaux locaux, signalons sur ce sujet, l’état lamentable des baraques des services régionaux de Poitiers situés rue Maillochon, dont les travaux prévus depuis plusieurs années, devaient commencer en 1963, mais les crédits furent supprimés par le Ministère dans le plan général d’austérité.

Nous réclamons l’augmentation des investissements pour la mise en service de nouveaux circuits téléphoniques permettant aux télécommunications françaises un rang meilleur que le 5^e dans l’Europe des six.

A ces perspectives s’ajoutent, pour le personnel des PTT, l’insuffisance des traitements, le manque d’empressement à satisfaire les réformes de services ou de catégories, pourtant jugées nécessaires à la Fonction publique, comme au gouvernement, souvent depuis plusieurs années.

A tous ces objectifs s’ajoutent la diminution de la durée de travail. Semaine de 40 heures en 5 jours, réduction de la période d’étalement des congés, la titularisation des auxiliaires.

Devant les insuffisances du budget de 1965 et aussi le refus persistant d’un collectif pour 1964, les travailleurs des PTT FO sont décidés à réagir.