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Le bureau départemental du Syndical CGT des PTT tient à informer le public et les usagers des grands problèmes qui se font jour, en particulier pour les catégories C et D.

Un premier reclassement fut opéré en 1948, chaque grade fut affecté de deux indices dans le cadre d’une grille hiérarchique allant de 100 à 800 net. Déjà une remarque s’impose, car les catégories que nous représentons n’ont jamais admis le classement indiciaire qui leur fut réservé et qui ne tenait pas compte de la pénibilité, des risques et des responsabilités de nos fonctions.

Depuis le déclassement s’est accentué. Les agents des catégories C et D demandent :
- La fusion des catégories du même emploi.
- Le gain d’une échelle à tous les niveaux.
- La normalisation du passage automatique dans l’échelle supérieure prévue par le décret du 26 mai 1962.
- La titularisation des auxiliaires.

La situation qui nous est faite a assez duré et, par conséquent, nous ne saurions accepter la situation diminuée qui nous est faite et, pour mieux faire connaître le déclassement qui est le nôtre, voici un exemple :

En 1948, le préposé, l’agent technique des PTT avait été classé à parité avec le gardien de la paix à l’indice 210 en fin de carrière.

Aujourd’hui, le préposé, l’agent technique des PTT terminent leur carrière à 235 brut et quelque fois à 255 dans l’échelle supérieure.

Par contre, un gardien de la paix termine à 380 avec classe exceptionnelle à 390 ; autrement dit, le gardien de la paix gagne, net : 38.974 AF de plus par mois que les catégories avec lesquelles il a été assimilé en 1948.

Les catégories C et D que nous représentons ne sauraient donc accepter d’être les éternelles sacrifiées, elles ne demandent pas l’aumône mais simplement à être classées à la place qui leur est due dans la fonction publique. Elles sont prêtes à engager, si besoin est, les actions qui s’avèreront nécessaires et dont le Gouvernement, par ses refus répétés, portera l’entière responsabilité.