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Ils se poursuivront jusqu’au 31 janvier 1965

Le jeudi 2 juillet dernier, au théâtre de la caserne d’Aboville, les autorités américaines avaient organisé une réunion du personnel des « Supply Control Activities » pour l’informer du prochain transfert de ses services à Orléans et Verdun et des répercussions de ces transferts sur le personnel, soit 123 personnes.

Tous ceux qui ne pourront pas suivre ce déplacement – et ils seront certainement nombreux étant donné les difficultés de relogement, surtout à Orléans - seront licenciés.

Il faudra s’attendre également, entre le 1^er septembre 1964 et le 31 janvier 1965, au licenciement de la plupart des employés et ouvriers des services support au « Supply Control Activities » qui occupent environ 350 personnes.

C’est donc un total de près de 400 ouvriers et employés qui seront licenciés au cours des prochains mois.

Déjà, un certain nombre ont reçu leur lettre de licenciement qui devient effectif aujourd’hui même. C’est le cas, en particulier, des employés du poste émetteur de radio (l’A.F.N.) destiné aux militaires américains. Ce poste cesse ses émissions ce soir.

Une vive émotion s’est emparée du personnel français de la caserne Aboville qui est inquiet pour son reclassement.