CGT

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Nous recevons d’un groupe d’employés français des bases U.S. la note suivante qu’il nous prie de bien vouloir insérer :

« Au sujet des licenciements dans les bases U.S., une précision est à formuler, pour compléter l’article paru le 4 novembre, en particulier l’extrait suivant : « Notons que les personnes désignées l’ont été après un classement qui tenait compte de l’ancienneté, des situations de famille et des qualités professionnelles ».

« Ceci n’est vrai que pour un petit nombre d’employés. Pour la majorité, il en va autrement.

« En effet, quand l’état-major américain supprime un certain nombre de postes afin de se conformer à la réorganisation en cours, les personnes occupant ces postes sont automatiquement licenciées, quelles que soient leurs qualités professionnelles, leur ancienneté et leurs charges de famille.

« Le seul cas dans lequel on tient compte de ces trois facteurs est lorsque, par exemple, deux personnes remplissent des fonctions identiques, un seul poste est supprimé. Afin de savoir lequel des deux employés va être licencié on calcule, pour chacun, le nombre de points obtenus en tenant compte d’abord des qualités professionnelles, puis de l’ancienneté, puis des charges de famille. L’employé licencié est celui qui totalise le moins de points.

« Mais ceci n’a lieu que dans le cas précis où plusieurs personnes remplissent des fonctions identiques, ce qui est rarement le cas à Poitiers.

L’autorité administrative nous prie de préciser que le nombre de licenciements pour Châtellerault effectués pour la période précédant les décisions dont nos lecteurs ont pris connaissance, s’était limité à douze pour le dépôt d’Ingrandes et que des emplois avaient été ensuite procurés à ces douze licenciés.