CGT

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Les postiers de la Vienne, comme leurs camarades fonctionnaires et nationalisés, ont conscience d’être trompés par un patron qui, sous le couvert des commissions Toutée, Grégoire ou autres, est bien décidé à imposer son monologue et ses décisions.

Les Postiers connaissent ces décisions et refusent le mensonge qui consiste à parler d’augmentation d’une « masse salariale ».

Les traitements ont augmenté de 3,68 % et nous savons ce que cela veut dire quand M. Pompidou reconnaît un retard de 7 % et que le prix du beafteack, des loyers, de l’habillement, etc… ont, eux, progressé à l’allure familière.

A l’appel de leurs Fédérations CGT, CFDT (CFTC), FO, les postiers se sont associés à la grève générale des salariés de l’État pour réclamer :
- une véritable discussion de l’augmentation générale des traitements et pensions pour tenir compte de l’évolution du coût de la vie et du revenu national ; du reclassement des petites catégories ; de la titularisation des auxiliaires ; de l’augmentation des effectifs pour le retour aux 40 heures (36 h. pour les femmes) et l’amélioration générale des conditions de travail ; de l’intégration de l’indemnité de résidence dans le traitement ; de la suppression des abattements de zones ; de l’allègement des impôts pour les salariés.

C'est ainsi que toutes les villes ont été privées de courrier : Poitiers-gare, Poitiers R.P., Châtellerault, Chauvigny, Montmorillon, Charroux, Couhé-Vérac.

La plupart des grands services sont touchés dans des proportions allant jusqu’à 80, 90 %.

Les organisations syndicales appellent tous les postiers à se mobiliser pour une action que l’intransigeance de l’État-patron appelle à développer encore et progressivement.

Ce n’est qu’en luttant, en montrant notre détermination que nous obtiendrons une grande victoire.