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Le bureau départemental du SGEN (CFDT) communique :

« Après les arrêts de travail du 11 décembre et du 27 janvier, le Syndicat général de l’Éducation nationale (CFDT) lance une grève d’un type différent : une grève administrative.

Celle-ci répond à un double but :
1. Protester contre les modalités d’application de l’actuel plan de réforme. Dès 1965 va être appliqué un véritable « numerus clausus » limitant l’accès dans le second cycle à une minorité d’élèves. Nous n’aurons plus un enseignement démocratique et largement ouvert à tous, mais un enseignement de classe réservé à une élite.
2. Protester contre les conditions de travail actuelles pénibles pour les professeurs, mais aussi pour les élèves. Perdu dans la masse de ses quarante condisciples (ou plus), l’élève risque de perdre pied rapidement. Sont donc avantagés ceux qui peuvent bénéficier de cours particuliers ou qui disposent chez eux de bonnes conditions de travail. L’existence des classes pléthoriques actuelles est la négation d’un enseignement démocratique.

Loin d’être une brimade à l’égard des enfants, cette grève vise au contraire à leur assurer de meilleures conditions de travail, un enseignement plus large ouvert à tous. Parents comme éducateurs doivent s’unir pour faire échec aux mesures actuelles et tenter d’améliorer les conditions présentes ».