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830 ouvriers (dont 130 à Iteuil et Buxeuil) seraient réduits au chômage

La cartonnerie Ménigault, dont le siège est en Indre-et-Loire et qui a des usines en Haute-Vienne et dans la Vienne, va-t-elle fermer ses portes ? C’est la question angoissante qui se pose pour les 830 ouvriers de cette entreprise (dont 130 dans la Vienne).

L’usine pourrait déposer son bilan lundi matin.

D’après les dirigeants de cette entreprise cette décision serait la conséquence du blocage en banque de fonds américains : 2.500.000 dollars destinés à l’expansion de l’entreprise.

La cartonnerie Ménigault, en effet, avait fait appel à des capitaux étrangers et le blocage de ceux-ci serait dû à une décision gouvernementale.

Quoi qu’il en soit, les 130 ouvriers de la Vienne (40 pour l’usine d’Iteuil et 90 demeurant à Buxeuil et qui travaillent dans l’usine d’Indre-et-Loire) n’ont pas été payés depuis un mois.

Hier après-midi, le secrétaire général de la Préfecture de Poitiers recevait une délégation comprenant le docteur Vergnon, conseiller général maire de Vivonne, M. Manteau, maire d’Iteuil et l’adjoint au maire de Buxeuil, ainsi que des représentants de la direction et du personnel de la maison Ménigault.

Ne pouvant donner à la délégation une réponse quant au fond du problème, M. Cazejust fit toutefois le nécessaire auprès de la Caisse d’allocations familiale pour que les employés puissent toucher leurs prestations en retard.

Cette mesure ne suffit pourtant pas à rassurer les ouvriers des usines de la cartonnerie et ce sont, avec leur famille, près de 2.500 personnes qui sont menacées par la fermeture de l’entreprise.

A St-Junien l’entreprise emploie plus de 200 ouvriers. C’est la seconde usine de cette ville.

La situation était mauvaise. Les ouvriers étaient irrégulièrement payés. Ils ont été informés hier que ce mois-ci ne leur serait pas payé mais qu’une solution serait peut-être trouvée lundi prochain.

Ce problème a été évoqué au cours d’une réunion de l’Union locale CGT de St-Junien.

Le reclassement des ouvriers semble difficile. Souhaitons qu’une solution rapide soit apportée à ce grave problème social ?