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A la suite de la grève déclenchée par le personnel des Ets Van-Houten, la direction centrale de Paris s’était faite représentée hier à Chauvigny par MM. Mullard et Desnos, venus sur place se rendre compte de la situation et essayer d’arriver à une entente avec le personnel, qui fit une grève d’avertissement le lundi 20 septembre.

Cette entrevue eut donc lieu hier après-midi dans l’usine de conditionnement entre le personnel et les représentants de la société.

L’accord devait se faire sur les 2 % demandés par le personnel dont M. Desnos et Mullard reconnaissaient le bien-fondé, ainsi que sur les cinq jours par an chômés et payés. Il fut, en outre, décidé qu’il y aurait égalité des salaires entre le personnel employé à temps complet et celui employé temporairement.

Par contre, les primes de vacances et de fin d’année, qui étaient versées à titre exceptionnel depuis 1958, se sont pas rétablies.

C’est donc sur cette base que le personnel a repris le travail.

En ce qui concerne les primes, il est néanmoins admis que lorsqu’elles sont données avec régularité par rapport au salaire, elles constituent un élément de ce salaire, bien que sur le bulletin de salaire figure la mention : « à titre exceptionnel ».

Saisie de cet aspect des choses, l’Inspection du Travail étudiera la jurisprudence pour, éventuellement, porter le problème devant le Conseil des Prud’hommes.