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0599527/10/1965CHATELLERAULT

DES SOLUTIONS ÉTUDIÉES POUR LE RÉEMBAUCHAGE DES 182 LICENCIÉS DE LA SOCIÉTÉ BLANCHARD

Mais elles ne pourront intervenir avant l’étude des chantiers en cours

La grave crise du travail, que « Centre-Presse » signalait hier dans ses colonnes, avec le licenciement de 182 ouvriers de l’entreprise de construction Blanchard, consécutif au dépôt de bilan de cette société, a provoqué, au cours de la journée d’hier, bien des commentaires et des réactions. A la vérité, depuis plusieurs semaines, on s’attendait à une telle issue. Les ouvriers, était-il précisé samedi dernier au Conseil municipal de Châtellerault, étaient, depuis un certain temps, irrégulièrement payés. Toujours est-il qu’un problème demeure : le reclassement de ceux qui se trouvent sans emploi car 182 familles se trouvent touchées.

Les autorités compétentes, qui ont été depuis plusieurs jours saisies de la situation, se sont penchées sur les divers aspects du problème. On sait que l’entreprise avait des chantiers non seulement à Châtellerault, mais également à Montmorillon, Civray, Angoulême, etc…

En ce qui concerne Châtellerault, cette situation qui s’est créée touche environ 80 personnes dont on espère qu’elles pourraient être reclassées rapidement. Pour le moment, le liquidateur qui s’est préoccupé de cette question, doit faire face à un certain nombre de problèmes d’ordre administratif. Il faut que les expertises qui sont en cours fixent définitivement le volume de travaux accomplis par la société anonyme de Construction Blanchard, avant qu’une reprise de ces derniers par une autre entreprise de construction puisse se faire. Ils concernent on le sait les H.L.M. de Châtellerault et des Renardières.

Pour le moment, on prévoit le réembauchage d’une trentaine d’ouvriers, qui pourraient être employés pour les travaux des nouveaux abattoirs de châtelleraudais qui vont débuter prochainement, dont l’adjudicataire est l’entreprise Sauzeau.

Cette même entreprise s’est vue confier les dossiers techniques et financiers des chantiers interrompus.

Elle doit les étudier pour voir si les conditions qui ont été faites, lui permettent de reprendre la suite des travaux, ce qui autoriserait alors le réembauchage des ouvriers licenciés.

Ce serait une heureuse solution que tout le monde souhaite mais qui, dans l’état actuel des choses ne pourra intervenir avant quelques semaines.

 

 

 

 

le 28/02/2022 à 17:59

Source : Centre Presse

bâtiment, fermeture, licenciement, reclassement

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