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On nous communique :

Les responsables départementaux des services postaux des Fédérations CGT et CFDT félicitent vivement les personnels des Services postaux (Bureaux mixtes de Poitiers R.P. et Poitiers Notre-Dame, Central téléphonique, CRMT) qui se sont mis en grève le samedi 26 février, à l’instar de leurs camarades de Châtellerault le jeudi 24 février, réaffirment leur volonté d’atteindre les objectifs visés le 29 janvier dernier.

La semaine en 5 jours

Qui doit se traduire par une réduction du temps et être adaptée aux différentes branches dans les formes qui leur sont propres : Fermeture des bureaux de poste le samedi, dans l’immédiat dès 12 heures, les 5 x 7 dans les Centraux téléphoniques, deux jours de repos consécutifs, la double compensation des dimanches et fériés, la compensation des services du samedi là où la fermeture des bureaux ne peut être envisagée, etc…

Le reclassement des catégories C et D et la fusion des échelles scindées

C’est-à-dire :
- Pour les agents d’exploitation : l’octroi d’une échelle indiciaire 230–415 brut minimum ; l’élargissement à 50 % du pourcentage d’accès au grade de C.T. par voie de tableau d’avancement ; l’intégration de tous les « ex-commis nouvelle formule » dans le cadre B.
- Pour les agents du cadre B : la fusion des emplois de C.T. et chef de section dans une échelle 270-500 brut ; l’octroi de 4.500 emplois de C.T. divisionnaires supplémentaires avec suppression de « l’examen-concours » ; la fusion des emplois CT. DIV. – SU en chef avec indice terminal à 645 brut.
- Pour les A. BU – Gtes de cabine et sténodactylos : l’intégration dans le cadre et l’échelle ES 4 des A. EX.

Les téléphonistes et perfo CRMT insistent sur :
• La réduction du temps de travail
- Semaine de 36 heures avec brigades intégrales et adaptation dans les centraux téléphoniques et CRMT de la semaine de 5 jours, notamment par la double compensation des dimanches et fériés, la compensation des samedis ;
- L’alignement des horaires du CRMT de Poitiers sur les autres centres de France ;
- Une semaine de congé supplémentaire en hiver ;
- Avancement de l’âge de la retraite.

• En effet :
- Dans tous les services, les cadences excessives du travail entraînent le surmenage permanent des opératrices (fatigue nerveuse, congés de maladie). De 1959 à 1964, le trafic téléphonique intérieur s’est accru de 50 %, le trafic international de 12 % chaque année.
- Les effectifs eux de 10 %.
- La durée des transports, leur inconfort allongent le temps passé au dehors et ajoutent à la fatigue.
- Les charges particulières du foyer, des enfants qui pèsent sur les femmes commandent que leur temps de travail soit réduit et aménagé en conséquence.

Une motion a été votée à l’unanimité et déposée au Préfet pour être transmise au Ministre des PTT.