0604316/03/1966POITIERS
Dans le cadre de la journée nationale d’action revendicative de la métallurgie, les délégués élus des organisations syndicales de l’usine de la Pile Leclanché de Poitiers demandent que soient satisfaites les revendications suivantes :
Sur le plan de l’entreprise
- Une augmentation des salaires qui corresponde au coût de la vie et non à un SMIG falsifié et qui mette fin à la disparité entre notre région et les régions plus favorisées. Des discussions sur les taux de bases. Les travailleurs désirent des discussions pour aboutir à un salaire réel. Ils ne veulent plus d’un salaire fondé sur un pourcentage important de primes calculé de manière savante et dont le résultat est décevant. Les délégués veulent discuter avec des représentants de la Direction qui aient pouvoir réel de décision
- Une organisation du travail plus rationnelle, afin que les plus défavorisés ne soient pas toujours les victimes
- Que des mesures soient prises plus rapidement en ce qui concerne le bruit, le manque d’air, le chauffage, etc…, afin d’éviter des fatigues nerveuses et tout ce qui peut nuire à l’équilibre moral des travailleurs. Une sécurité plus grande pour réduire le trop grand nombre d’accidents
- L’aboutissement d’une revendication qui est toujours à l’ordre du jour : La prime d’ancienneté (La Pile Leclanché est la seule entreprise importante du département à ne pas donner cette prime à l’ensemble du personnel).
Sur le plan national
- Augmentation générale des salaires et appointements minima garantis et réels.
- Réduction progressive de la durée du travail vers les 40 heures sans diminution de salaires.
- Droit à la pré-retraite à 60 ans à la charge du patronat et de l’État ; amélioration et application généralisée du fonds national de l’emploi.
- Reconnaissance de l’organisation syndicale dans l’entreprise avec le libre exercice du droit syndical.
le 15/03/2022 à 09:45
Source : Centre Presse
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