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Dans ses précédentes éditions, « Centre-Presse » signalait le conflit du travail qui avait éclaté dans la journée de mardi à Civray aux usines PBL qui emploient 183 personnes, conflit qui avait abouti à une décision de look-out de la part de la direction de l’entreprise. Dans la journée d’hier une évolution est intervenue dans ce malaise social à la suite des différents contacts qui ont eu lieu. Sur l’intervention de l’Inspecteur du Travail, une solution provisoire a été trouvée.

Ce matin l’ensemble du personnel reprend le travail aux heures et conditions habituelles. D’un autre côté la direction des établissements s’est engagée à entamer des pourparlers. Une réunion plénière du Comité d’entreprise et du Comité de direction de l’établissement aura lieu mardi prochain 29 mars.

La bonne volonté qui s’est manifestée de part et d’autre devrait permettre d’aboutir à une solution du conflit.

Un communiqué de la direction

La direction des usines PBL a publié à la fin de la journée d’hier le communiqué ci-après :
« Nous tenons à intéresser le personnel au rendement par un aménagement des salaires basés sur la productivité. Un essai a déjà été réalisé depuis quelques temps, mais il ne semble pas avoir été assimilé par le personnel. La direction se propose donc d’exposer objectivement ce point de vue aux délégués des ouvriers lors de la réunion de mardi prochain et espère aboutir à une clarification de la situation ».

Un communiqué du personnel

Les délégués du personnel, du Comité d’entreprise et du syndicat CGT aux employés des établissements PBL :
« Après les entretiens téléphoniques avec l’Inspection du Travail, la marche à suivre pour les employés de ces établissements est la suivante :
« - Reprise du travail jeudi 24 mars, à 7 heures du matin.
« - Poursuivre le travail jusqu’au mercredi 30 mars, sans aucun débrayage.
« L’Inspection du Travail, après entrevue avec M. le Président-Directeur général des Établissements PBL, a décidé d’entreprendre des pourparlers avec les représentants du personnel pour le mardi 29 mars. Aucune dérogation à ces consignes ne peut être prise par le personnel avant cette date. Suivant les résultats de cette réunion, nous nous réservons le droit de poursuivre la lutte engagée ».
« Nous, délégués du personnel, Comité d’entreprise et Syndicat CGT, engageons les employés à suivre strictement les directives mentionnées ci-dessus ».