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0606830/03/1966CIVRAY

LA CRISE AUX USINES PBL

Les propositions faites par la direction seraient soumises à un référendum

La crise qui a récemment opposé le personnel à la direction des usines Portejoie, Brunet et Lavaud de Civray, et qui avait débuté par deux débrayages pour connaître une aggravation de la situation le mardi 22 mars (par un nouveau débrayage suivi d’une manifestation dans les rues et dans la soirée un look-out), a connu une prise de position conciliatrice des deux parties au cours de la journée de mercredi.

En effet, un compromis, grâce à l’intervention de l’Inspection du Travail, avait alors amené les ouvriers à reprendre leurs postes le jeudi 24 mars, en attendant la réunion plénière du mardi 29 mars entre la direction, le Comité d’entreprise et les délégués du personnel.

L’entrevue

De 16 h. 30 à 17 h. 50, les membres du Comité d’entreprise, les délégués du personnel furent reçus par la direction et purent ainsi exposer leurs revendications qui portent avant tout sur une revalorisation de leurs salaires et une amélioration des conditions d’hygiène.

La direction, de son côté, ayant écouté leurs doléances, devait proposer d’engager la discussion sur deux possibilités, la première consistant en une prime d’attente de 2 % à compter du 1er mars, ainsi que l’intéressement personnel à la productivité et un accroissement des activités et améliorations sanitaires.

Dans le deuxième cas, la direction se proposait d’accepter une augmentation de salaire de 2% et de conserver la prime d’attente de 2 % pour le personnel ne pouvant être intéressé à la productivité dans l’immédiat.

La direction tenait à souligner que ces augmentations amèneraient des dépenses supplémentaires qui pourraient ramener l’horaire de travail à 48 heures contre 50 heures actuellement. De plus, il lui était impossible de garantir que le nombre d’heures ne serait pas diminué et que des licenciements n’interviendraient pas par la suite.

Un référendum secret

En raison de la situation actuelle, la direction proposerait à l’ensemble du personnel de faire librement son choix par référendum secret sur l’une des deux possibilités offertes.

De plus, s’il était impossible d’en venir à un accord, la Commission départementale de conciliation serait appelée à trancher le différend actuel.

 

 

le 19/03/2022 à 09:57

Source : Centre Presse

salaire, négociation, commission, référendum

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