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Thème de la rencontre CFDT du 26 juin

L’histoire de la condition féminine est très sombre. Outil de travail ou de plaisir, considérée toujours comme inférieure, la femme, à peu près constamment a été au service de l’homme. Cette situation a-t-elle tellement changé ?

Et pourtant les femmes jouent dans la société un rôle de premier plan et leurs problèmes sont graves.

Le syndicalisme, qui veut libérer tous les êtres humains et qui se soucie par conséquent, en priorité, des plus opprimés, doit continuer, avec plus de méthodes, l’action des héroïnes de l’action féministe du 19^e siècle.

A vrai dire, on se heurte ici à un dilemme. Faut-il demander, pour la femme au travail, des avantages particuliers (congés par exemple, travail a mi-temps), lui permettant de mieux remplir ses fonctions d’épouse, de ménagère, de mère, mais au risque de la confiner (étant donné le contexte social qui est le nôtre et le souci du rendement) dans des professions subalternes ? Faut-il au contraire exiger qu’elle assume des responsabilités semblables à celles des hommes, avec des salaires rigoureusement équivalents, ce qui implique qu’elles ne considèrent pas leur métier comme une activité un peu secondaire, mais qu’elles lui donnent autant d’importance dans leur vie qu’à leur foyer ?

Un tel dilemme ne se résout pas sans réflexion. C’est pourquoi la CFDT se livre à l’heure actuelle à une vaste enquête auprès des femmes.

L’une des étapes de cette enquête sera la réunion régionale des femmes CFDT (CFTC) qui aura lieu à la Maison du peuple, le dimanche 26 juin, avec la présence de Simone Troisgros, membre du bureau confédéral.

Pour tous renseignements s’adresser à Mme Rousseau, UD CFDT, 5, rue Renaudot, Poitiers.