CGT

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On nous communique :

Les sections SGEN et SNES du Lycée Henri-IV font connaître qu’elles participeront à la grève du 1^er février. Cette grève interprofessionnelle du secteur public et du secteur privé a trois motifs essentiels :
- Défendre la sécurité de l’emploi et les catégories les plus défavorisées.
- Exiger pour tous la liberté dans l’exercice des droits syndicaux reconnus par la Constitution.

En ce qui les concerne plus particulièrement, les enseignants demandent :
- La suppression des abattements de zone de salaire, qui défavorisent la province, promise au cours de la législature actuelle.
- Une politique financière permettant la construction d’établissements scolaires en nombre suffisant, spécialement dans le secteur technique et professionnel.
- La création de postes d’enseignants assez nombreux pour faire face aux besoins actuels et à venir (pas de classe de plus de 25 élèves).
- La titularisation des auxiliaires, menacés de chômage et ce, sans aucun préavis.

D’autre part, les enseignants tiennent à marquer leur solidarité à l’égard des travailleurs du secteur privé qui ne peuvent exercer leurs droits syndicaux à l’intérieur des entreprises et qui luttent pour des objectifs communs à tous les salariés.

Les sections du SNES et du SGEN appellent les parents d’élèves à manifester leur solidarité aves les grévistes en n’envoyant pas leurs enfants au Lycée le 1^er février.

Il faut que cette journée marque un coup d’arrêt à la politique néfaste du Gouvernement qui met irrémédiablement en danger l’avenir de tous les enfants.

Collège de la rue du Dolmen

Le personnel gréviste du collège d’enseignement technique féminin de Poitiers, rue du Dolmen, prévient les familles que les cours ne seront pas assurés normalement le 1^er février.

Lycée Camille-Guérin

La section SNES du Lycée Camille-Guérin informe les parents d’élèves que la grève du 1^er février apportera des perturbations au fonctionnement de l’établissement : les cours ne seront pas assurés et non plus le service des repas aux demi-pensionnaires.

Par conséquent elle invite à manifester leur solidarité avec de mouvement en n’envoyant pas leurs enfants au Lycée ce jour-là (…).