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Communiqué au personnel licencié de la base d’Ingrandes

Devant l’inquiétude du personnel licencié depuis près d’un mois la section FO d’Ingrandes a pris contact avec M. l’Intendant militaire lundi dernier.

A la suite de cette entrevue, il est possible de communiquer aux licenciés les conditions dans lesquelles ils seront réglés des sommes qui leur sont dues.

Le personnel à salaire horaire devrait recevoir tout ce qui lui est dû cette semaine. Il n’est toutefois pas impossible que certains mandats n’arrivent que début mai du fait de l’encombrement des PTT.

Pour les mensuels - plus nombreux - le délai risquant d'être plus long, une solution a été trouvée, assurant à chacun, pour début mai, l’équivalent d’au moins un mois de salaire.

Pour ce faire, ceux qui ont moins de 5 ans d’ancienneté percevront, début mai, la totalité de ce qui leur est dû. Ceux qui ont plus de 5 ans percevront vers la même date le montant de leur indemnité de licenciement. Le solde de leurs droits (heures de recherche d’emploi - congés payés - fraction de prime de fin d'année et de vacances) sera réglé avant fin mai.

En ce qui concerne les feuilles d’ASSEDIC, elles seront complétées au fur et à mesure que le règlement des droits permettra de le faire. Dans les faits les « horaires » peuvent espérer ce document pour la première quinzaine de mai et les « mensuels » pour la seconde quinzaine.

Au sujet de l’ASSEDIC, la section FO rappelle à ses adhérents qu’elle leur conseille, aussitôt reçue la feuille, de l’apporter à la permanence du syndicat, avec leurs quatre dernières feuilles de paie, afin de vérifier si elle est bien complète. En effet la moindre omission ou la plus petite erreur est susceptible de reculer la date du premier paiement de plusieurs semaines.

Il a été également discuté de l’établissement des listes qui permettront le versement de 80 % de leurs salaires aux licenciés de plus de 50 ans. Une date précise n’a pu être obtenue mais seulement la promesse que tout serait fait pour en accélérer l’établissement.

Sans aucun doute ces délais dépassent largement les délais normaux dans lesquels on devrait régler des licenciés, mais il semble que cela soit inévitable. Pour effectuer le travail important des licenciements il aurait fallu à l’Intendance du personnel supplémentaire. Non seulement elle n’a pas été autorisée à le recruter mais le personnel commence à démissionner, ce qui n’a rien d’étonnant lorsque l’on sait que ce personnel, qui lui aussi va se retrouver licencié, ne bénéficie pas des ASSEDIC et qu’il ne peut espérer percevoir le chômage d’État que s’il habite à Poitiers même.

Le secrétaire de la section