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Les personnels techniques de l’Enseignement Supérieur et les agents de service, ont observé hier, une grève à 80 pour cent des effectifs. Après un meeting qui eut lieu à la Maison du Peuple, au cours duquel furent exposées les principales revendications, une motion dont on lira le texte ci-après, fut déposée... Elle porte les signatures des responsables SNPES (Gautier), SNPTES (Multeau), CGT et FEN

La motion

« A la suite des projets de contractualisation du personnel technique de l’Enseignement supérieur et de la sortie de la circulaire du 14 octobre 1967, donnant les premières modalités d'application aux Recteurs et aux Doyens, les Syndicats nationaux des personnels techniques de l’Enseignement supérieur :

« S’opposent à toute contractualisation partielle ou totale, contractualisation qui met en cause la stabilité de l’emploi, les garanties statutaires et disciplinaires de personnels affectés à des tâches relevant d’un service public.

« Constatent que les promesses faites avant la sortie de la circulaire citée plus haut, n’ont pas été tenues, car à titres égaux les nouveaux contractuels percevront des salaires et une retraite inférieure à ceux des titulaires actuellement eu fonction.

« Réclament, la sortie du nouveau statut de titulaires à l’étude depuis plusieurs années déjà, la création de postes en nombre suffisant pour permettre l'intégration du personnel payé sous contrat et le reclassement du personnel en place.

« Réclament aussi :
- l’application à l’Enseignement supérieur du statut particulier du personnel de service des établissements d’enseignement dépendant du ministère de l’Éducation nationale, conformément au décret N^o 65-523 du 2-11-1965 ;
- la création d’un cadre technique des bibliothèques et l’application des décisions prises l’an dernier à propos de l’amélioration de leur statut.
- que les secrétaires techniques reçoivent un statut de fonctionnaires avec un traitement en rapport avec leur travail.
- que nos ouvriers professionnels voient leur situation régularisée ».

Cette motion précise le communiqué a été déposée par une délégation qui a été reçue à la Préfecture et à l’Hôtel de Ville mais non au Rectorat.