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NOTRE MUNICIPALITE

Sous le titre : « A M. le maire de Poitiers et à ses adjoints » nous lisons dans l’Éclaireur :

Auriez-vous donné à vos agents de police la haine du socialisme et de des représentants ? Auriez-vous plus spécialement désigné à leur fureur le citoyen Limousin, incapable d’une compromission avec votre parti, le parti des flatteurs et des vaniteux ? On le croirait vraiment à voir l’outrecuidante conduite d’un certain agent Guy, promenant triomphalement à travers les rues son prisonnier Limousin, refusant de le lâcher, l’entraînant à la prison, et voulant à toutes forces le faire écrouer, quoiqu’il sût que son avocat M^e Georgel était en train de faire toutes les démarches nécessaires pour sa mise en liberté. Répondez, Messieurs les radicaux. Vous êtes responsables de votre police et, si vous continuez plus longtemps à vous en servir comme d’une arme contre nous, qui avons fait votre élection, nous nous en souviendrons. (…)