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Conséquence de la brusque offensive du froid sur les chantiers de la Vienne, 95 % des travaux sont stoppés en ce qui concerne le gros œuvre. Cet arrêt forcé du travail va entraîner un retard sur les plannings qui aura une répercussion sur les délais. Il cause également un préjudice aux ouvriers et aux entreprises.

On peut donc estimer que près de 5.000 ouvriers sont actuellement « aux intempéries », encore que le chiffre exact soit présentement difficile à fixer. Ce qui est certain, c’est que même si un réchauffement se manifeste, cet arrêt se prolongera car il conviendra de remettre en route les chantiers stoppés, ce qui demandera quelques jours.

Dès lors, on doit s’attendre à des retards qui ne pourront pas être imputables aux entrepreneurs et il est à souhaiter que cette vague de froid cesse rapidement.

Elle n’aura toutefois pas eu de grave conséquence en matière de terrassements, car la période de gel étant récente, seule la surface du sol est atteinte, ce qui ne ralentit pas le travail des pelleteuses.

Par contre, ciments et plâtres ne peuvent pas être utilisés et cet arrêt entraînera, bien entendu, l’arrêt ou le retard pour les professions non atteintes, électricité, bois, etc. puisque nos chantiers modernes sont une chaîne où se chevauchent les activités de plusieurs corps de métiers.