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Dans notre édition du 3 octobre, nous avions relaté que l’usine de constructions métalliques de Civray avait déposé son bilan la veille et que cette entreprise était admise au règlement judiciaire, or depuis cette date, le travail s'est normalement poursuivi, en dépit de bruits, bien souvent alarmants.

Les rumeurs devenant de plus en plus alarmantes, nous avons demandé à M. Boutaud, directeur de cette industrie, de bien vouloir nous ménager un entretien, ce qu'il fit de bonne grâce, afin de présenter le point, tel qu'il est, et non, comme il est trop souvent présenté.

M. Boutaud ne nous a pas caché « que le malaise demeure constant et qu'il déplore, en cette période critique, le départ volontaire du directeur commercial, d'un contremaître, d'un dessinateur et de quelques ouvriers. Mais ces départs, qui sont absolument volontaires ne doivent en aucun cas amener la fermeture de l’atelier de chaudronnerie, ainsi que le bruit en a couru ».

« Par contre, le nombre d'heures de travail qui, jusqu’ici, s'étalait de 46 à 44 heures, sera ramené à 40 heures, tandis que les plus jeunes employés, notamment ceux devant être incorporés prochainement sous les drapeaux, seraient invités à prendre leurs congés légèrement plus tôt que prévu ».

Il nous reste à souhaiter que la situation de cette industrie civraisienne s’améliore très rapidement et que la soixantaine d’ouvriers qu’elle emploie ne connaisse pas le chômage, pour l’instant, cette éventualité est exclue, mais le problème de survie de cette usine n’en demeure pas moins posé de façon critique.