CGT

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On nous communique :

Après avoir procédé à une large consultation de ses adhérents, le SNLC (affilié à la Confédération générale des cadres) constate qu’une très forte majorité s’est déclarée hostile à une participation du Syndicat au mouvement de grève des lundi 26 février et 4 mars, pour les raisons suivantes :

Le SNLC, CGC rappelle :
- que dans la « Quinzaine Universitaire » N° 655 du 15 octobre 1967, il a proposé aux Syndicats de l’enseignement secondaire, sans exclusive, d’entamer rapidement des pourparlers afin de dégager, ensemble, un terrain d’entente sur des points précis.
- qu’un syndicat, persistant dans sa volonté systématique d’ignorer les autres organisations représentatives et se considérant abusivement comme le seul porte-parolede tous les enseignants, a de nouveau lancé un mot d’ordre de grève unilatéral ;

Le SNLC CGC souligne l’inefficacité des grèves de 24 heures :
- dont l’abus a fini par lasser les syndiqués ;
- dont les échecs successifs ont gravement affaibli le mouvement syndical ;
- qui, l’expérience le montre, sont de moins en moins suivies.

Le SNLC CGC regrette que cette grève intervienne à un moment où l’on parle beaucoup d’un prochain renouvellement des Commissions administratives paritaires nationales et académiques et qu’ainsi la défense de l’enseignement secondaire apparaisse comme un simple prétexte de tactique électorale.

Dans ces conditions, le SNLC CGC déconseille formellement à ses adhérents la participation à cette grève et demande instamment aux familles d’envoyer en classe leurs enfants lorsque les professeurs auront exprimé leur intention d’assurer leurs cours.