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On nous prie d'insérer :

Ainsi qu’il a déjà été relaté dans nos colonnes, samedi, s’est tenue aux salons de Blossac, l’AG de l’Union départementale CGC.

Cette assemblée fut elle-même précédée de celle du Syndicat des Cadres de la Métallurgie CGC de la Vienne, au cours de laquelle furent élus les membres du Conseil syndical pour l’année 1968-69. Ce conseil qui élira son bureau le 5 avril prochain est ainsi composé :
MM. Bardon (Durand), Biajoux, Bonnaud (UMD), Bouloux (SAFT), Cabirol (SCM), Cbarraudeau (Oudin), Constant (CDC), Delacoste (UMD), Gabano (SAFT), Grolleau (AAFT), Guillon (UMD), Lamour, Lavaud, Lemeur (CDC), Meignant (Merceron), Merle (Jaeger), Nauche (Secatol) Ribreau (Gallus), Touzalin (Bléreau).

L’Union départementale, au cours de son assemblée générale devait de même élire son conseil d’administration :
MM. Aumaître, Bage, Baleiguier, Baranger, Briand, Brossard, Mme Brunet, MM. Charraudeau, Chevalier, Despretz, Gerbier, Gras, Lamour, Liénart, Merle, Moulin, Quistorfe, Ribardière, Thévenet.

Le bureau de l’Union départementale élu par le conseil, d'administration comprend :
Président : M. Ribardière.
Vice-présidents : M. Gerbier (FNSIC), M. Liénart (VRP), M. Merle (FIATA).
Secrétaire : M. Aumaître (métallurgie).
Secrétaire adjoint : M. Briand (VRP).
Trésorier : M. Despretz (VRP).
Trésorier adjoint : M. Baranger (Banque).
Membres : Mme Brunet (Enseignement) ; M. Brossard (UNCM) ; M. Quistorfe (Agriculture).

Il n’est pas inutile non plus de rappeler que l’action de la CGC au plan national est répercutée aux plans régionaux et départementaux.

Mais, l’action de la CGC ne saurait se limiter et ne se limite d’ailleurs pas à un rôle de défense et de revendication. La CGC entend participer activement à la vie économique et sociale. C’est en raison de cette volonté qu’elle est présente dans tous les organismes et commissions à vocations socio-économiques et qu’elle recherche et propose en toutes occasions des solutions constructives et humaines. C’est également en raison de cette volonté que la CGC a toujours chercher à négocier avec le patronat l’amélioration des conventions collectives et à édifier des systèmes originaux et efficaces d’entraide sociale dont la plus remarquable est le régime de retraite par répartition.

La CGC n’ignore pas enfin les grands problèmes de notre temps ; l’importante mutation en cours ne peut la laisser indifférente. Les fusions et concentrations d’entreprises, dont trop de cadres font les frais, l’aménagement du territoire, les économies régionales, etc..., sont autant de questions dont elle suit les évolutions.

La CGC, si elle reconnaît la nécessité des mutations économiques ne saurait admettre qu’elles se fassent au mépris des hommes. Aussi, attache-t-elle un intérêt tout particulier à ce que soient développés les moyens permettant la reconversion réelle et dans les meilleures conditions des cadres, techniciens, et agents de maîtrise, victimes des concentrations industrielles et commerciales.

Dans le même ordre d’idée, elle estime qu’il est urgent de mettre en place les moyens permettant la formation continue effective du personnel des entreprises et déplore que si peu d’efforts aient été déployés dans ce sens.

S’agissant de la région, elle ne peut que constater l’insuffisance de l’effort d'industrialisation, au surplus les décentralisations qui ont été effectuées conduisent, à quelques exceptions près, à l’installation d’établissements dépourvus de centres de décisions, ce qui ne peut que contribuer à accentuer le caractère sous-développé de la région. La CGC souligne que les décentralisations au demeurant insuffisantes, doivent être accompagnées de déconcentrations.

Les cadres, force montante dans la société d’aujourd’hui et de demain, ne seront pas toujours des assujettis passifs et muets. Ils constituent et constitueront de plus en plus, une force avec laquelle il faudra compter.

Comme devait conclure M. Roger Millot : « Malgré leur réserve traditionnelle, dont on a trop abusé, les cadre sauront montrer par leur unanimité la dimension de leurs inquiétudes, de leur découragement et de leur exaspération ».