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M. Girard est formel : « La situation actuelle n’est qu’une résultante de l’étouffement pratiqué par les pouvoirs publics et la suppression des intermédiaires entre eux et la vérité du peuple.

« Cette pratique a fait qu’à la longue le gouvernement n’a plus eu, face à lui, qu’une masse lancée dans la contestation absolue.

« Alors qu’un dialogue accepté en temps utile aurait évité cela, le gouvernement n’en n’a pas voulu et la masse a montré qu’elle veut penser. Le Français affirme qu’il veut être traité en homme libre.

« La CFDT n’accorde pas confiance aux solutions verbales du gouvernement. Elle attache beaucoup de prix à l’aboutissement de toutes ses revendications bien sûr, mais surtout à celle qui touche la reconnaissance du droit syndical. « Le patron, dit-elle, ne doit plus être un monarque absolu dans son usine ».

« Elle affirme sa solidarité au mouvement étudiant qu’on tente trop souvent de discréditer ».