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Le président de la Caisse primaire d’Assurance maladie de la Vienne nous prie d’insérer la lettre suivante adressée à MM. Collet, CGT ; Deguille, CFDT, Guillard, CGT-FO :

Messieurs,

J’ai bien reçu votre lettre citée en référence, qui m’a été adressée par une personne ne s’étant pas fait connaître.

Je voudrais mettre définitivement un terme à l’interprétation qui est faite au sujet de « mes démarches en vue de l’ouverture des guichets de la Caisse, pour effectuer le paiement des prestations aux Assurés sociaux » (fin de citation).

Je ne mets absolument pas en question la liberté que chacun a de faire, ou de ne pas faire, la grève. C’est un droit légitime qui entraîne ipso-facto, la liberté du travail,

Ceci étant précisé, je voudrais vous exprimer mon étonnement à constater que certains administrateurs, ont perdu le sens de leurs responsabilités en tant que telles, et oublient dans leurs passions l’objectif essentiel de leur mission, qui est de faire marcher les rouages de l’institution dont ils ont la charge. Vous me permettrez de rappeler, qu’en fin de compte, ce sont les assurés sociaux, et notamment des travailleurs qui sont en longue maladie, qui subissent le plus gros préjudice dans une période se situant en fin de mois, donc à un moment où les charges sont les plus lourdes pour un budget familial ; et c’est uniquement dans cet esprit qu’il m’est apparu souhaitable qu’un certain nombre de règlements puissent être effectués, dans la seule optique de la liberté du travail.

Je reste toujours convaincu, qu’en ce qui concerne ce problème social, il serait très souhaitable de dépassionner le débat, et que face à la sagesse traditionnelle des administrateurs de la Caisse primaire d’Assurance maladie de la Vienne, les principaux intéressés retrouvent, rapidement, leur intérêt légitime.

Dans l’attente du plaisir de vous rencontrer,

Je vous prie de croire, MM., à l’assurance de mes sentiments distingués.

L. DUPIN