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M. le docteur Cibiel, député de la 1re circonscription de Poitiers, vient de recevoir de M. le ministre des travaux publics et des Postes la lettre suivante :

"Paris, le 19 avril 1910.

"Monsieur le Député et cher collègue,

"Vous avez bien voulu attirer mon attention sur les ouvriers de main d'œuvre exceptionnelle de Poitiers dont une vingtaine auraient été licenciés.

"J'ai l'honneur de vous faire connaître que les instructions données au directeur de la Vienne, comme à tous ses collègues d'ailleurs, ne lui prescrivaient pas de licencier les ouvriers employés aux travaux en cours, mais avaient seulement pour but de l'inviter à rester dans les limites des crédits accordés par le Parlement.

"J'invite le chef de ce service à justifier ses besoins à l'administration et le réembauchage des ouvriers licenciés pourra s'opérer aussitôt que l'exécution des travaux l'exigera.