CGT

Se connecter

Dans le cadre de la consultation organisée par le Gouvernement l’Union départementale des Syndicats CGT de la Vienne a transmis au préfet de région sa prise de position concernant le projet de réforme régionale.

« La CGT considère que tout organisme de décision qui serait mis en place à l’échelon régional doit procéder du suffrage universel direct et elle précise que, s’il doit être doté de pouvoirs réels, ses attributions ne doivent, en aucun moment, porter atteinte aux pouvoirs et aux compétences des diverses collectivités locales.

« Elle estime que les organisations syndicales doivent être appelées à délibérer, à exprimer leurs opinions et avis motivés sur tous les problèmes économiques et sociaux à l’échelle de la région. A cet effet elle considère qu’il y a lieu de constituer, auprès de l’organisme de décision régional, démocratiquement élu, un organe de caractère consultatif. Mais il importe que cet organisme consultatif ait un caractère véritablement représentatif, ce qui suppose à la fois que la représentation des syndicats soit en rapport avec le rôle et la place qu’ils occupent dans la nation et que les représentants des travailleurs soient élus, à la représentation proportionnelle, par les salariés sur des listes présentées à leur suffrage, par les centrales syndicales représentatives ».

La CGT pense, d’autre part, que toute politique régionale doit reposer sur une « démocratie politique, la planification et des nationalisations démocratiques ».

Elle considère également « que la solution des problèmes des régions et notamment ceux du sous-équipement social et culturel du territoire exige également une réforme démocratique de la fiscalité et l’accroissement des ressources des collectivités territoriales. Ce qui implique une orientation différente de la politique économique et budgétaire et une réduction des dépenses improductives, en particulier celles relatives à la force de frappe ».

La CGT constate « que s’il a été envisagé la création d’une fiscalité régionale aucune assurance formelle n’a été donnée en ce qui concerne l’évolution du poids global de la fiscalité ». Enfin, elle « affirme son opposition à toute augmentation de la charge fiscale, directe ou indirecte, subie par les salariés et qui pourrait résulter de la création d’une nouvelle imposition régionale ».