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Nos lecteurs se souviennent de la crise qu’a connu l’usine « Anthéor » de Charroux, crise qui s’acheva par la fermeture de cet atelier, ce qui ne manqua pas de créer le licenciement d’une importante main-d’œuvre féminine.

Fort heureusement une partie de cette main-d’œuvre, du moins sur le plan local, put être reprise par un autre atelier, la manufacture de confection féminine « LINEA » spécialisée dans la fabrication de blouses, tabliers et robes.

Cette industrie purement charloise, due à à M. Claude Morel, dont chacun apprécie le dynamisme et l’esprit d’initiative, vit le jour en 1957 et peu à peu, poursuivit son extension, ce qui devait poser des problèmes en raison de l’exiguïté des locaux route de Rochemeaux.

La fermeture de l’usine « Anthéor » offrit une possibilité d’agrandissement à M. Morel qui se porta acquéreur des locaux et du matériel.

M. Claude Morel, le 2 janvier dernier, a pu transférer son atelier de route de Rochemeaux dans les locaux de l’ex usine « Anthéor » offrant du même coup un nouveau débouché pour la main-d’œuvre locale.

L’effectif de cet atelier est désormais de 70 employés, dont la majorité est féminine puisqu’on dénombre côté masculin que deux magasinier et un coupeur.

Si le « commercial » de cette industrie est appelé à demeurer le même, le personnel manuel doit en revanche être accru. Pour M. Morel il est hors de question d’envisager un service de ramassage. Deux solutions s’offrent à lui : la formation à la base de jeunes filles dès leur sortie des établissements scolaires (une dizaine par an) ou encore l’implantation de personnes qualifiées venant de l’extérieur. Mais cette dernière possibilité, qui s’avère la plus urgente, pose un autre problème, celui de main-d’œuvre masculine d’où nécessité d’implantation de nouvelles industries ou l’agrandissement ce celles existant actuellement.

Il y va de l’avenir de la cité.