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L’Union générale des Fonctionnaires CGT de la Vienne, le Syndicat des Travailleurs de la Recherche scientifique CGT, le Syndicat national des personnels de l’Enseignement supérieur CGT, le Syndicat national des Chercheurs scientifiques FEN, a voté la motion ci-après à l’unanimité.

L’assemblée générale des adhérents des syndicats soussignés, réunis dans le cadre de la journée d’action du 12 février 1969, à la Faculté des Sciences de Poitiers, a précisé ses points revendicatifs tant en ce qui concerne les problèmes généraux que les problèmes particuliers au CNRS et à l’enseignement supérieur et considère que cette journée constitue une étape débouchant sur des actions ultérieures.

Elle demande l’échelle mobile des salaires, pensions et retraites, seule disposition assurant l’indexation réelle des salaires sur le coût de la vie.

Elle n’estime pas que cette disposition réglera le problème de la grille hiérarchique des salaires, c’est pourquoi elle réclame d’une façon générale le relèvement des bas salaires et particulièrement pour la fonction publique, la revalorisation des catégories C et D.

Elle demande le relèvement de 6 pour cent de la masse salariale pour rattraper les acquis de juin.

Elle ne peut en aucun cas accepter les licenciements et la déqualification conséquences certaines des mesures d’austérité prises par le gouvernement.

Elle réclame la sécurité de l’emploi pour tous les travailleurs et l’intégration des personnels contractuels dans les cadres statutaires de la fonction publique.

Elle exige l’abrogation des ordonnances sur la Sécurité sociale.

Dans le cadre de la mise en place des nouvelles structures du CNRS, elle réclame une véritable démocratisation du fonctionnement du CNRS permettant un contrôle effectif des organismes par l’ensemble du personnel.
- exige la réalisation des engagements de mai-juin 1968 ;
- réclame un statut unique pour tous les travailleurs de la recherche scientifique, donnant à tous une garantie effective d’emploi, assurant la distinction du grade et de la fonction et la création d’un nombre suffisant de postes de techniciens et de chercheurs.

La motion fait également siennes les revendications propres aux chercheurs du CNRS, aux personnels techniques et administratifs du CNRS, aux personnels techniques de l’enseignement supérieur.