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Suite aux 4 débrayages du vendredi 28 février, les délégués du personnel, du Comité d’entreprise et le syndicat CGT, en toute démocratie, décidaient de faire voter l’ensemble du personnel, horaires et mensuels de l’entreprise, le lundi 2 mars 1969.

Le résultat du vote donnait une majorité pour le temps de repos en 1 h. 30.

Malgré ce résultat positif, la direction reste muette et bafoue littéralement le procès-verbal du Comité d’entreprise, ce dernier ne donnant aucun droit à la direction de changer cet horaire.

Face à l’attitude draconienne de cette dernière, les délégués CGT se rendront ce jour à l’Inspection du Travail, à Poitiers, afin de régler le litige.