CGT

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Aucun élément nouveau n’est intervenu dans la journée de jeudi en ce qui concerne la grève déclenchée depuis mardi par les quelques 450 ouvriers horaires de l'entreprise Tub'Ménager - Lamilux - Escalux. Il n’apparaît pas au soir de ce troisième jour de grève que des contacts ou qu’un début de dialogue ait pu s’instaurer entre la direction et le personnel en grève,

A L’UNANIMITÉ « POURSUITE DE LA GREVE »

A 16 heures, hier après-midi, se tenait salle municipale une réunion d'information destinée « aux grévistes ». Les piquets de grève étaient restés en place aux portes de l’usine, interdisant toute sortie de marchandise, c’est devant 300 personnes parmi lesquelles quelques épouses de travailleurs en grève que s’est tenue cette réunion.

Délégué syndical, M. Moïse Morillon a remercié les participants à cette réunion, avant de céder la parole à M. Laumont, responsable de l’UD CGT, qui a fait l’historique de ce mouvement revendicatif en précisant « la prime de vacances n’a été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».

Il y avait depuis trop longtemps des injustices, à Lamilux notamment. Il y a peu ou pas de classement des ouvriers. Arguant de la convention collective M. Laumont précisait : « L’employeur s’est engagé à appliquer la convention et il n’en applique qu’une toute petite partie ».

A main levée les ouvriers décidaient à l'unanimité la poursuite de la grève.

Il était décidé également de chercher à établir des contacts avec la direction
- de tenir les grévistes extérieurs à Montmorillon informés de l’évolution des évènements.
- de renforcer les piquets de grève ;
- de tenir lundi une nouvelle réunion.

UN COMITÉ DE SOUTIEN

A travers Montmorillon un Comité de soutien aux grévistes s’est constitué, des dons sont parvenus aux responsables MM. Hébras Gilbert, 19, rue Charles-Dubois et Morillon Moïse, 17, rue de Coucise.

QUELQUES ÉTUDIANTS « PRIÉS DE SORTIR »

Pendant la réunion à la salle municipale, quelques étudiants poitevins qui venaient participer à cette réunion sans y avoir été invités on été très calmement priés de sortir de la salle par les responsables syndicaux.