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45 personnes licenciées au 15 septembre

Certes, l’avenir des Constructions Métalliques de Civray ne laissait guère de doute et pourtant l’on persistait à espérer envers et contre tout. Aussi en cette ultime journée de travail du 31 juillet l’annonce de la fermeture de cette industrie et du licenciement de l’ensemble du personnel et des cadres ne fut aucunement une surprise pour les 45 familles intéressées.

Un sursis

Nous ne reviendrons pas sur les nombreuses et diverses crises que connut cette industrie civraisienne dont la fondation remonte à 1924 et nous nous bornerons à rappeler que le bilan fut déposé le 2 octobre 1967, un sursis étant accordé pour l’autorisation de poursuite de l’exploitation jusqu’à cette ultime journée du 31 juillet 1969.

Cette décision, que le Conseil d’administration et la direction en dépit de leur lutte continuelle, ont dû prendre n’a ainsi que nous l’avions souligné, aucunement surpris l’ensemble du personnel qui semblait d’ailleurs presque résigné, et depuis plusieurs mois considérait cette éventualité comme inévitable.

C’est à partir du 30 septembre prochain que cette mesure de licenciement entrera véritablement en « application », ainsi que M. Boutaud, directeur, nous l’a confirmé lors de l’entretien qu’il voulut bien nous accorder.

Mais aussi un espoir

45 familles seront touchées par cette mesure puisque 38 ouvriers et 7 cadres ou assimilés abandonneront leurs fonctions aux Constructions Métalliques de Civray qui, à l’issue de l’assemblée générale des créanciers seront mises en vente.

Dès maintenant une partie du personnel s’est attachée à trouver un nouvel emploi. Jusqu’à cette date du 30 septembre, contrats et chantiers en cours seront honorés. Mais surtout, en dépit des bruits aussi pessimistes qu’alarmants qui ne manquent pas de circuler dans la cité civraisienne, un espoir de survie, et par là-même une nouvelle activité de cette industrie ne semble aucunement exclue.

En effet, d’ores et déjà, des contacts ont été pris et devraient aboutir, dans un avenir relativement proche, à une « reprise ».

C’est là le vœu de tous.