0715616/01/1970POITIERS
On nous prie d’insérer :
« Cet article tient lieu de droit de réponse à certaines affirmations parues dans la presse locale, le jeudi 15 Janvier 1970.
« Chaque adhérent CFDT a été libre de participer au « référendum » organisé par la seule CGT et sous son seul contrôle.
« Pour notre part, nous avions en son temps contesté la formule dite référendaire et nous continuerons dans ce sens ; que certains aient cru bon d’utiliser cette formule « magique » qui règle tous les problèmes, libre à eux.
« Néanmoins, il se peut que certains CFDT (du fait de l’environnement) aient participé au scrutin, voire au dépouillement, mais ils n'engageaient que leur personne et non l’organisation. Les chiffres qui suivent parlent d’eux-mêmes. Nous pensons donc que l’on devrait avoir le triomphe modeste. Pourquoi ?
« Lors des diverses élections dites de représentativités qui ont eu lieu le 7 mai 1969, sur le Centre de Poitiers, il y avait :
« Inscrits : 467 ; votants : 451 ; nuls : 9 ; exprimés : 442.
« Répartition des suffrages exprimés : CGT : 284, soit 62,97 % ; CFDT, 124 soit 21,49 % ; UNCN, : 34 soit 7,64 %.
Résultats du « référendum » :
Inscrits : 484 ; votants : 306 ; non : 280 ; oui : 10 ; soit 63,22 % , des votants.
« On pourrait pousser plus loin l’analyse...
« Jusqu’à ce jour, nous nous étions gardés de sombrer dans une quelconque polémique, seule une certaine manière d’être et de faire nous oblige à répondre.
« Demain, comme hier et avec tous ceux qui font confiance à la CFDT, nous saurons prendre toutes nos responsabilités à l’intérieur de notre organisation et nous seuls.
« L’objectif de notre Fédération est et reste la poursuite de l’amélioration du niveau des « bas salaires », cela ne veut pas dire : « A bas la hiérarchie » comme d’aucuns le prononcent à notre encontre il n’y a là rien de « gauchiste » et même si c’était cela, nous en serions fiers ! (fier d'être « gauchiste » pour les bas salaires : oui !).
« La Convention salariale, et non le Contrat de progrès, ne règle que la partie salariale. Nous regrettons tous ces bruits faits autour et sur les agents de l’EGF.
« On est amené à se demander, si nous sommes libres de discuter, si avant de faire quoi que ce soit, si avant de prendre une décision : il faut en référer ailleurs ?
« Ce n’est pas non plus les consignes de la Direction, ses affiches qui nous feront changer d’avis.
« L’unité d’action ne nous a jamais fait peur, lorsqu’il a fallu agir pour la défense des intérêts de tous les travailleurs, nous étions là et demain encore ».
le 28/08/2022 à 12:52
Source : Centre Presse
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