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C’est à 4 heures, ce matin, que s’est achevée la grève de 24 heures des cheminots poitevins ; le mouvement d’arrêt du travail avait été lancé, hier, à 4 heures du matin, par le Syndicat CGT des Cheminots de Poitiers.

L’ordre de grève

Une assemblée générale, organisée par les syndicalistes CGT, avait été convoquée, jeudi, à 17 h. 30. Il s’agissait pour les responsables syndicaux locaux, d’informer les cheminots du déroulement et de l’issue de la réunion, sur le plan national, des Fédérations des Cheminots et de la direction de la SNCF. C’est en apprenant la conclusion des entretiens que la CGT de Poitiers lançait, son ordre de grève de 24 heures.

Un vote

Hier, à 17 h. 30, une nouvelle assemblée générale des cheminots poitevins était organisée par les responsables locaux du Syndicat CGT. La grève décidée le matin même, étant d'une durée de 24 heures, renouvelable, l’assemblée générale devait opter pour la reconduction de ce mouvement d’arrêt de travail, ou pour sa non-reconduction.

Après que les porte-parole du Syndicat CGT aient exposé la situation, il fut procédé un vote. C’était la fin de la grève de 24 heures, commencée aux premières heures de vendredi.

Un communiqué

A l’issue de l’assemblée générale de vendredi, le Syndicat CGT communiquait :

« Le Syndicat CGT des Cheminots de Poitiers, félicite les cheminots qui ont répondu nombreux à son appel pour une grève de 24 heures.

Le Syndicat regrette que la dérobade des fédérations CFDT, FO, FGAAC, FAC, CGC. et CFTC, largement minoritaires dans la corporation, aient contribué à limiter l’importance des concessions qu’il était possible d’obtenir,

Fort de la confiance des cheminots, confirmée à l’occasion de ce mouvement, le Syndicat demande l’application immédiate des concessions arrachées, et l’ouverture de nouvelles négociations pour régler les questions laissées en suspens.

Le Syndicat CGT des Cheminots de Poitiers, s’associe pleinement au refus de sa fédération représentant 65 % du personnel, de signer le texte élaboré par la direction SNCF. Ce texte ne peut, en aucun cas, être considéré comme un accord, un contrat ou une convention.

Le syndicat appelle à l’union et à l'action pour obtenir tous ensemble la satisfaction des revendications, tant sur le plan national que local, notamment en ce qui concerne :

Les salaires, l’attribution des congés, la réduction du temps de travail, la compression des effectifs, la fermeture des lignes ».

Photo : Un groupe de Cheminots pendant l’exposé d’un des dirigeants CGT