CGT

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On nous prie d’insérer :

Le personnel syndiqué Force Ouvrière de l’Hôpital de Châtellerault est las d’attendre.

L’essentiel des dispositions arrêtées lors des négociations de mai 1968, demeure lettre morte ; 27 mois plus tard, faute de textes d’application.

- Les indemnités horaires pour travail de nuit n’ont pas été relevées alors qu’elles l’ont été pour les fonctionnaires d’État.
- Les indemnités horaires pour travail intensif de nuit sont pratiquement refusées à tous les personnels hospitaliers.
- Les indemnités pour travaux pénibles, insalubres ou dangereux sont restées à leur taux de 1964, alors qu’il a été révisé il y a plus de deux ans au personnel d’État et des communes.
- Le Conseil de discipline supérieur n’a pas été créé et les autorités ayant pouvoir de nomination conservent le droit d’agir à leur guise vis-à-vis du personnel.
- Aucune réforme statutaire sérieuse n’a été mise en œuvre, qu’il s’agisse des personnels administratifs : secrétaires médicales, personnels para-médicaux, ouvriers et agents du service intérieur.

Toutes ces raisons suffiraient à justifier la colère des hospitaliers.

Mais il s’y rajoute, depuis le début de cette année, la réforme des catégories C et D, personnel le plus défavorisé.

Pour ces raisons, à l’appel de la Fédération FO des Services publics et de Santé, le personnel de l’hôpital de Châtellerault a décidé de participer à l’arrêt de travail prévu pour le lundi 28 et mardi 29 septembre.

Le personnel FO de l’hôpital de Châtellerault affirme que les gênes qui pourraient résulter de cet arrêt de travail pour les malades hospitalisés, incomberont exclusivement à l’attitude négative du gouvernement.