CGT

Se connecter

Hier matin, une grève débutait aux établissements Mescle. Sur les 380 personnes concernées par le projet de mensualisation 75 % s’étaient mis en grève « pour obtenir une mensualisation décente » et d’ouvrir des négociations entre la direction et les ouvriers.

En début d’après-midi, les ouvriers se sont réunis pour défiler à travers la ville. Plus de 76 personnes chantant quelques slogans se sont réunies devant la sous-préfecture. Vers 16 h., 4 délégués accompagnés de M. Chauveau secrétaire de l’Union locale CGT, se sont entretenus avec M. le Sous-Préfet pour l’informer sur le conflit et pour lui demander d’intervenir.

C'est donc après une autre entrevue avec M. Mescle qu’une réunion est prévue demain entre les délégués du personnel, la direction et un membre de l’Inspection du Travail. Mais la grève continuera aujourd’hui.

Communiqué des délégués du personnel et syndicat CGT

« Dans le cadre de la mensualisation, les travailleurs de chez Mescle ont demandé à leurs représentants délégués élus régulièrement, que la direction ouvre des discussions sur le projet de mensualisation, comme cela s’est déjà fait au niveau des entreprises du Châtelleraudais.

Devant le refus permanent de la direction de discuter sur des bases élaborées par les travailleurs, ces derniers sont venus à l’action de ce matin.

A nouveau ce matin, la direction a refusé de chiffrer le salaire minimum garanti pour 173 h. 33. Les travailleurs de chez Mescle demandent instamment à la direction de proposer des chiffres, eux proposant les leurs, de là, la discussion et un accord peut être possible.

De toute évidence, M. le Sous-Préfet a été informé que la direction de chez Mescle, dans son obstination porte seule la responsabilité du conflit. M. Mescle a considéré cette manifestation des travailleurs comme une déclaration de guerre qu’il gagnerait ; les travailleurs ne peuvent que s’indigner de tels arguments. Ce qu’ils veulent c’est la négociation.

Jeudi, une autre entrevue est prévue entre la direction, les travailleurs et un représentant de l’Inspection du travail ».

Photo : Les grévistes devant les locaux de la sous-préfecture