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Dans un communiqué où elle examine la situation économique et sociale dans le Châtelleraudais, la Commission exécutive de l’Union locale CGT constate « quelle devient de plus en plus préoccupante, le patronat pratiquant un véritable blocage dans les négociations en cours et dans l’application des accords conclus ». Recrudescence des licenciements individuels dans diverses entreprises sous couvert de difficultés économiques ou techniques qui ressemblent de plus en plus à des licenciements collectifs et de ce fait le nombre de demandeurs d’emplois a sensiblement augmenté à Châtellerault.

La Commission exécutive exige : relèvement substantiel des salaires, retraites et pensions. Pas de salaires minima inférieurs à 1.000 francs par mois, garantie et progression du pouvoir d’achat par un système d’échelle mobile, ce qui implique une refonte des prix actuels (les 259 articles sont périmés). Ouverture immédiate des négociations avec les directions d’entreprise pour obtenir la réduction de la durée du travail, sans diminution de salaire, pour parvenir à une durée de 40 heures par semaine. La garantie de l’emploi et la création de nouveaux emplois à Châtellerault, l’amélioration et l’extension des libertés syndicales.

La Commission exécutive appelle les syndicats et sections syndicales d’entreprises à élaborer à partir des objectifs ci-dessus, les revendications communes aux travailleurs et à déterminer les initiatives nécessaires pour faire aboutir leurs légitimes revendications ».