0744712/03/1971POITIERS
Trois formations syndicales, la CFDT, Force-Ouvrière et la Section poitevine du Syndicat national des chercheurs (SNCS-FEN), ne s’étaient pas associées au meeting de la gauche, hier après-midi. Ils s’en expliquent dans des communiqués.
La CFDT estime « qu’il est curieux de constater que les gens qui s’emportent avec fureur quand les étudiants dressent des barricades, adoptent une attitude beaucoup plus réfléchie quand d’autres catégories de la population (commerçants, paysans) organisent des manifestations tout aussi violentes ». Le bureau de l’Union départementale CFDT demande d’examiner les problèmes de l’Université avec le même sang-froid que les problèmes de l’agriculture et du commerce ».
La CFDT demande aux autorités universitaires le retrait des plaintes pour « contribuer à l’apaisement général ».
Force-Ouvrière assure qu’elle « ne pouvait se solidariser avec un mouvement de cette nature sans porter atteinte aux options du syndicalisme libre et entrer dans l’engrenage d’une machination fortement tendancieuse ».
Le SNCS-FEN, qui « affirme sa solidarité avec la lutte que mènent les étudiants, condamne la réponse du pouvoir. Il condamne aussi les bris de matériel et saccage des amphis, mais estime qu’il s’agit du fait d’éléments incontrôlés et se refuse à amalgamer ces actions avec les luttes étudiantes ».
Et le syndicat « se solidarise avec la demande de retrait des plaintes ».
le 03/10/2022 à 20:24
Source : Centre Presse
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