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Les auxiliaires, agents et conducteurs des TPE de l’Équipement (Ponts et Chaussées) de la subdivision de Chauvigny, réunis le 27 mai 1971, à Chauvigny, tiennent à informer le public en général et les passagers de la route en particulier, des conditions dans lesquelles l’ex service des Ponts et Chaussées fonctionne.

1. L’insuffisance des crédits affectés au réseau routier et en particulier aux routes nationales ne permet pas un entretien satisfaisant des chaussées. Exemple : pour la subdivision de Chauvigny, 61 km de routes nationales et seulement 12.000 F. actuels pour leur entretien (signalisation, fauchage, nids de poule, sablage, etc... ). Un seul mois d’un hiver froid et pluvieux peut « dévorer » ces crédits.

2. Insuffisance de matériel. Un seul tracteur-débroussailleur là où il en faudrait deux au minimum. La subdivision de Chauvigny compte 400 km de routes nationales et chemins départementaux ; elle ne possède que deux matériels de fauchage ; deux matériels de sablage et aucun véhicule aménagé pour le transport du personnel.

3. L’insuffisance du personnel et l’étendue sans cesse croissante de la subdivision oblige la constitution d’équipes dont le déplacement sur des grandes distances est dangereux faute de moyens appropriés.

Comment expliquer une telle situation alors que la route rapporte au budget des dizaines de milliards (taxes, carburants, etc...).

Le personnel CGT des Ponts et Chaussées de Chauvigny