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Hyvernat, un des plus grands fabricants français de postiches en cheveux naturels, dont l’usine de Saint-Benoît tournait encore, l’an dernier, à plein régime, connaît, depuis quelques mois des difficultés dues à une conjoncture nouvelle du marché, ce dont nous nous sommes déjà fait l’écho.

Ces difficultés tiennent d’une part à la commercialisation des perruques en matière synthétique et de l’autre à une concurrence intensive menée par les Asiatiques, qui s’en étaient tenus, jusqu’à ce jour, à la seule importation de la matière première : le cheveu.

Fin 1970, l’effectif de l’entreprise était de 369 ouvriers et ouvrières. Il fut ramené en janvier à 239 et, c’est maintenant officiel, 53 licenciements seront prononcés à la fin de ce mois. Parce que, dans le passé, la diminution des commandes avait été à l’origine de semblables compressions de personnel, compressions qui n’avaient été que passagères, on veut croire qu’il ne s’agit là que d’un « creux » imputable à une conjoncture extrêmement mouvante.