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Après les usines de la Pile Leclanché qui ont connu des débrayages ces derniers jours, mercredi dernier et hier, des débrayages semblables ont eu lieu à l’entreprise Sécatol (chaudronnerie – tôlerie et plastique) de Saint-Benoit. Les ouvriers et employés – 130 sur 175 selon la direction - ont cessé le travail pendant une heure et demie mercredi matin, afin de manifester leur mécontentement à la suite de refus de la direction de recevoir les délégués des ouvriers, employés et les représentants de la CGT pour discuter de plusieurs revendications, notamment d’une augmentation de 4 pour cent et d’une prime de vacances.

Des réunions qui n’avaient pu aboutir s’étaient déjà tenues.

Hier matin, à la suite d’un nouveau débrayage d’une heure, la direction a reçu des délégués en début d’après-midi. Cependant cette réunion fut interrompue par la direction alors que pendant son déroulement un nouvel arrêt de travail d’une heure était observé.

Un communiqué de la section CGT précisait hier soir que le conflit s’élargissait et poursuivait : « Après une courte entrevue avec la direction et celle-ci restant sur ses positions, le personnel reste ferme dans la lutte qu’il a entreprise.

Les ouvriers ont montré leur mécontentement par trois débrayages successifs suivis à 100 pour cent. Le personnel envisage de nouveaux débrayages jusqu’à un accord raisonnable avec le direction ».