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Ainsi que nous en avions apporté l’information samedi dernier, la fermeture de la parqueterie de St-Pierre-d’Exideuil est imminente et touche une trentaine de personnes.

Hier, mardi, après-midi, M. Cartraud conseiller général maire de Civray, ainsi que M. Bernard conseiller général d’Availles-Limouzine et M. Audouin maire de Saint-Pierre-d’Exideuil ont reçu en la mairie de Civray, les personnes touchées par ce licenciement ainsi que leur patron. A travers tant de problèmes et difficultés évoqués, c’est en quelque sorte les problèmes de toutes les entreprises n’employant qu’un petit nombre d’employés que l’on a évoqués.

En ce qui concerne cette usine, à l’origine parqueterie, il est aberrant de savoir qu’alors qu’il y a des possibilités d’hectares de forêts de châtaigniers à utiliser en parqueterie, on incite à l’emploi des revêtements plastifiés. Une simple comparaison du plastifié deux ans après et du parquet plus de dix ans se passent pourtant de commentaires. Dans ce même ordre d’idée, la production parqueterie est imposée d’une taxe de 6 pour cent en faveur du fonds forestier, celle des sols plastifiés ne l’est pas...

Face à la fiscalité, cette entreprise qui manifestement avait réduit toutes ses activités, et donc son chiffre d’affaires de 70 pour cent s’était vu obtenir comme largesse administrative la réduction de sa patente de 50 pour cent.

En 1968, elle participait à l’effort de revalorisation des salaires pour 30 % et dans le même instant les prix étaient bloqués.

La situation actuelle

La parqueterie cesserait son activité le 18 février, soit préavis de deux mois pour le personnel.

M. Coudert met actuellement tout en œuvre pour trouver une industrie nouvelle qui reprendrait l’affaire sous une autre forme si besoin est, dans le désir de maintenir coûte que coûte l’emploi. Bien des contacts ont déjà été pris en ce sens.

Et il n’est sans doute pas besoin de souligner, combien nos élus mettront tout en œuvre pour maintenir cette entreprise actuellement en difficultés, qui toucha non seulement une trentaine d’ouvriers mais aussi une dizaine de petites scieries, qui à leur tour employaient également des ouvriers.

On peut également dire dès à présent que la société Prédimat, bois et dérivés qui depuis quelques années à fait suite à la parqueterie, pense pouvoir maintenir une dizaine d'employés.

M. Cartraud conseiller général a dès hier soir au nom de ses collègues, rendu compte de la situation et des positions prises lors ne cette réunion à l’autorité préfectorale.