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Dans un communiqué qu’elles nous ont adressé, les Unions locales CGT et CFDT de Châtellerault, constatent, s’agissant des travailleurs immigrés :

- Qu’ils sont l’objet d’une discrimination dans leurs conditions de travail, leurs salaires, chez certains employeurs, dans les secteurs bâtiment, caves de champignons, scieries. Les Unions locales demandent à ce que leur recrutement s’effectue sur les bases des contrats de travail qui garantissent l’accueil, l’emploi, l’égalité des droits.

Logement - Des crédits budgétaires doivent correspondre aux besoins des immigrés et de leur famille, sans préjudices à la population laborieuse de notre pays.

Les employeurs seront dans l’obligation de fournir aux immigrés et leur famille un logement décent à loyer convenable.

Les droits syndicaux - L’égalité des droits syndicaux doit être reconnue notamment en matière de direction et d’administration syndicale, en matière d’électorat et d’éligibilité et de représentation du personnel.

Droits sociaux - L’égalité des droits sociaux doit être reconnue aux immigrés et à leur famille en ce qui concerne : les allocations familiales, les allocations pré-natales, les soins de santé (invalides, accidentés du travail, retraités, maladies professionnelles, veuves et orphelins).

Les retraites vieillesses, la carte nationale de priorité de mères de familles, réduction des transports pour familles nombreuses.

Alphabétisation et formation professionnelle
L’Éducation nationale (crédits nécessaires) devrait prendre en charge pour multiplier les cours gratuits et publics de langue française.

Les libertés individuelles et collectives des immigrés doivent être soumises à un régime de droit commun et non de police en matière de liberté.

Suppression des pouvoirs discrétionnaires du ministre de l’Intérieur en matière d’expulsion et d’assignation à résidence.

Droit des immigrés de présenter leurs moyens de défense.

Suppression de toutes autres dispositions restreignant la liberté (circulation, droit d’association, publication de la presse syndicale en langue étrangère).

Telles sont les revendications que les Unions locales CFDT, et CGT entendent voir aboutir dans le cadre d’une nouvelle politique d’immigration conforme aux intérêts des travailleurs immigrés et français.