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A l’issue d’une réunion tenue à la Bourse du Travail de Poitiers des agents des Services Économiques et Techniques de l’Éducation Nationale qui, à l’appel du syndicat général CGT étaient en grève hier, une motion a été votée. Des exemplaires de celles-ci ont été portés à la préfecture, au rectorat et chez M. Vertadier, député-maire de Poitiers.

Dans cette motion les agents et O.P. ; les personnels de laboratoire en grève, demandent :
« L’application immédiate de la diminution d’une heure de la durée du temps de travail et un plan de diminution progressive engageant le gouvernement ; la création des postes de toutes catégories permettant son application ; l’application du barème de 1970 et l’élaboration d’un barème pour les laboratoires, l'application immédiate du plan Masselin ; la suppression intégrale des servitudes ».

« Les agents et OP, constatent aussi que le ministère de l’Éducation nationale se refuse systématiquement à toute prise en considération de nos revendications et que cette politique conduit à la dégradation de notre situation, et que le ministère de l’Éducation nationale poursuit l’orientation politique qu’il s’est tracé vis-à-vis du corps des Agents de service afin de parvenir à la défonctionnarisation de ceux-ci ».

« Aussi face à cet état de fait, les personnels de service déclarent qu’ils continueront la lutte afin de sauvegarder et de conserver leurs droits acquis ».

 

De son côté, dans un communiqué, le Syndicat national de l’enseignement secondaire « apporte son soutien à la semaine d’action allant jusqu’à la grève décidée par le Syndicat national des personnels de l’enseignement supérieur et des Bibliothèques (CGT) » lequel a défini ses motifs dans un communiqué publié dans notre précédente édition.

Le SNES précise :
« C’est pour la défense des conditions de travail des personnels techniques, administratifs et ouvriers de service, qu’a lieu cette semaine d’action du 13 au 18 mars ».

« Le SNE Sup est solidaire de cette action qui vise au déblocage immédiat de leur carrière, à l’obtention d’un statut conforme à la qualification dans le cadre de la fonction publique et la titularisation de tous les personnels ».

« Les enseignants du SNE Sup. comprennent d’autant mieux la nécessité d’une action sur ces revendications fondamentales qu’elles sont celles de toutes les catégories de personnel de l’Université ».

La grève d’hier a été largement suivie dans le département de la Vienne.