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Les quatre militants CFDT de chez Hutchinson ont entamé hier à 18 heures leur troisième journée de grève de la faim dans le local du Presbytère de l’église St-Jean-Baptiste qui les abrite. Ils ont décidé de tenir porte close ; seuls leurs sympathisants sont admis et peu d’informations filtrent sur ce qui se passe. Tout au plus a-t-on pu apprendre qu’hier matin un médecin, dont l’identité n’a pas été révélée, les aurait visités.

Pour ce qui est des aspects extérieurs de leur action on remarquait hier la disparition de la banderole : « Grévistes de la faim Hutchinson » qui barrait l’entrée de l’église. Un prêtre de la paroisse a bien voulu nous recevoir pour nous dire que le Clergé de St-Jean-Baptiste était absolument étranger à cet enlèvement. « Nous n’étions pas plus opposés au maintien de cette banderole que nous ne l’avions été à sa pose ».

On en est donc réduit aux hypothèses. L’acte a été commis durant la nuit ou par des opposants à l’action engagée, à moins que… des paroissiens mécontents.

Devant l’entrée de l’église les membres du comité de soutien aux grévistes de la faim ont distribué des tracts expliquant les raisons de celle-ci.

La journée s’est déroulée sans autre fait notable.

 

Une faute d’impression nous a fait appeler Mademoiselle : Mme Denise Belaiboud, une militante CFDT qui apporte un soutien actif aux grévistes de la faim.
Par ailleurs, Mme Denise Belaiboud nous prie de bien vouloir faire savoir qu’elle réintègre chaque soir son domicile, rue Clément-Ader. Dont acte.