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Suite à la grève qui a perturbé son usine d’Ingrandes, la direction générale des Établissements HUTCHINSON-PARIS a tenu à apporter, dans un communiqué qu’on peut lire ci-dessous des informations supplémentaires :

« La grève partielle qui a affecté entre le 7 et le 23 juin notre usine d’Ingrandes a fait l’objet dans la presse locale de nombreux articles ou communiqués, qui n’ont pas toujours traduit fidèlement la vérité des évènements.

«  Des questions nous ont été posées par les Pouvoirs Publics, par nos clients, par nos fournisseurs, par les milieux de l’industrie et du commerce de la région de Châtellerault et d’ailleurs. Soucieux de ne pas laisser dégrader l’image de notre maison, nous faisons droit par le présent communiqué à leur demande d’informations précises.

1) - Les effectifs présents au travail ont été les suivants, qu’il convient d’apprécier, par rapport à un chiffre moyen de 870 présents en période normale :
7 juin 656 ; 8 juin 352 ; 9 juin 385 ; 12 juin 0 ; 13 juin 282 ; 14 juin 336 ; 15 juin 393 ; 16 juin 422 ; 19 juin 515 ; 20 juin 648 ; 21 juin 766 ; 22 Juin 797 ; 23 juin 830.

La journée « basse » du 12 juin est celle où un groupe d’intimidation - animé par des éléments extérieurs et en particulier par des étudiants gauchistes de la Faculté de Poitiers - avait fermé les portes de l’usine et constitué un barrage de voitures devant le portail d’entrée.

2) La bousculade, qui a eu lieu le lendemain, entre le personnel qui désirait travailler et le « Comité de grève », a été volontairement présentée comme une altercation violente. En fait, il n’y a eu ni violences, ni blessures. Cinq jeunes filles âgées de 17 à 24 ans, dont les nerfs ont été éprouvés par l’ambiance de foule ont été transportées à l’hôpital, dont elles sont ressorties dans l’heure pour quatre d’entre elles, dans la journée du samedi suivant pour la cinquième. Nous déplorons vivement, quant à nous, ce qui est la conséquence de l’entrave apportée par un petit groupe à la liberté de choix du plus grand nombre.

3) Nous ne comprenons pas - quatre ans après l’ouverture de cette usine où 870 emplois ont été créés et alors qu’elle est l’une des mieux implantées parmi nos vingt établissements en France et en Europe - que des personnalités locales civiles et religieuses aient apporté par leur attitude un encouragement à une campagne qui, à certains moments a été aux limites de la diffamation, rendant ainsi un mauvais service au développement industriel souhaite par la région de Châtellerault.

« Pour permettre à quiconque de se faire sur les installations et les conditions de travail de notre usine de Châtellerault une opinion objective, il a été décidé qu’une journée « portes ouvertes » aurait lieu à l’automne. La date précise en sera annoncée par voie de presse ».