0791119/09/1972POITIERS
On nous communique :
Le 11 septembre 1972, les organisations FEN, CFTC acceptaient de cautionner une réforme de la catégorie B qui apparaît d’une insuffisance notoire et apporte, sur le plan financier des augmentations dérisoires.
Les syndicats de la CGT, en raison, tant des conditions dans lesquelles cette « réforme » a été élaborée que de l’insuffisance des relèvements proposés, d’un étalement abusif sur pratiquement cinq années et du maintien des principaux barrages, considère que les propositions signées par les organisations syndicales FEN, CFTC et le Gouvernement sont inacceptables.
La CGT, qui a été délibérément exclue des discussions par le Gouvernement, avec l’acceptation des organisations syndicales citées ci-dessus, rappelle qu’elle revendique :
- Une carrière sans barrage.
- Une prise d’effet de la réforme 1972 comme cela avait été prévu lors des discussions salariales de novembre 1971.
- Une révision indiciaire de l'ordre de 40 points en moyenne, comportant une amélioration plus importante et une accélération des indices de début,
La CGT réprouve l’attitude des Fédérations FEN - CFTC qui, dans un souci de composer avec le Gouvernement, ont pris la lourde responsabilité d’abandonner le règlement de problèmes essentiels de la Fonction publique, en particulier le pouvoir d’achat et le minimum de rémunération, qui ne pourront être réglés par la simple application de la clause de sauvegarde.
Nullement engagé par cet « Accord » conclu avec les organisations qui acceptent d’entrer dans le jeu de la division syndicale entretenue par le gouvernement, le Groupement départemental des Services publics et de Santé CGT appelle les personnels à se mobiliser en vue de faire échec et d’imposer au Gouvernement une véritable réforme de la catégorie B et la révision de la convention salariale de novembre 1971,
Le Groupement départemental des Services public et de Santé CGT de la Vienne.
le 29/11/2022 à 09:59
Source : Centre Presse
Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org