CGT

Se connecter

Comme nous l’annoncions en informations générales dans nos précédentes éditions, les enseignants des Collèges d’Enseignement Technique appartenant à quatre syndicats ont décidé de se mettre en grève pour quarante-huit heures, à partir d’aujourd’hui et de renouveler celle-ci la semaine prochaine si aucune satisfaction ne leur était donnée.

Les enseignants concernés dans la région Poitou- Charentes se joindront à ce mouvement de grève comme il nous l’ont dit dans leurs communiqués respectifs.

C’est à la suite des propositions faites par M. Fontanet, ministre de l’Éducation nationale, qui, aux dires des syndicats, ne correspondent pas aux promesses faites par ses prédécesseurs : M. Olivier Guichard et M. Billecocq.

Le syndicat national de l’enseignement technique (CGT) déclare dans son communiqué :

« Nous constatons une fois de plus que tout est mis en œuvre pour que l’enseignement technique reste le parent pauvre de l’Éducation nationale.

« Dans l’académie de Poitiers, ceci se solde par aucune ouverture de CET nouveau ; un nombre croissant d’élèves non admis ; un nombre de maîtres auxiliaires n’ayant reçu aucune formation pédagogique ; des élèves sans professeurs ».

De son côté le Syndicat national de l’Enseignement du second degré (FEN) rappelle dans un communiqué les revendications des personnels du technique.

« Revalorisation indiciaire immédiate et importante des professeurs techniques adjoints ; élévation du recrutement des maîtres de toutes les disciplines au niveau des professeurs certifiés ; mesures rapides d’accès des personnels en fonctions dans le nouveau corps ; l’alignement des obligations des PT et des PTA sur celles des certifiés ; le règlement des problèmes en suspens concernant les chefs de travaux et les maîtres-auxiliaires des lycées techniques et polyvalents ».

Le communiqué toutefois conclut :

« Cependant ils (les personnels concernés) seraient prêts à suspendre leur mouvement si le ministre de l’Éducation nationale formulait des propositions sérieuses permettant une solution négociée du conflit ouvert avec les personnels de l’enseignement technique ».