0795227/10/1972POITIERS
Dans le cadre de la journée nationale d’action organisée par les centrales syndicales CGT et CFDT, de nombreux débrayages, généralement d’une heure, se sont produits hier dans plusieurs entreprises de la Vienne.
Ces débrayages ont été particulièrement suivis dans les secteurs de la métallurgie, du bâtiment, de la Fonction publique et notamment aux « Douanes ».
Dans les entreprises, les délégués ont remis aux directeurs des motions dans lesquelles étaient exprimées les revendications particulières.
Hier soir, les délégués syndicaux remettaient à la Préfecture de la Vienne, des motions concernant les revendications particulières générales à savoir le :
- SMIC à 1.000 F., le règlement des problèmes les plus urgents en matière de retraite, le rattrapage du pouvoir d’achat, les allocations familiales.
Pour la CGT, il s’agissait de faire de cette journée un avertissement solennel, une puissante mise en demeure de tous les travailleurs au gouvernement et au patronat mais également d’exprimer avec force la volonté d’imposer à tous les employeurs et à tous les niveaux, l’ouverture de négociations pour la satisfaction des revendications urgentes ».
Le syndicat CGT du CROUS demandait dans sa motion, en particulier : la généralisation du contrat de 12 mois, la gratuité des repas pour tous, pour tous les concierges, 1 heure de coupure au moment des deux principaux repas (sans qu’il soit touché aux deux heures auxquelles ils ont droit par semaine.
De son côté, le personnel civil GGT du Bureau de Recrutement de Poitiers, dénonce dans un communiqué : « L’attitude du pouvoir qui ne veut en aucun cas négocier sérieusement avec les syndicats représentatifs des personnels, sur des problèmes importants tels que : salaires, conditions de travail, etc.. »
Cette section du Syndicat CGT de la Fédération des travailleurs de l’État, précise qu’elle est prête à participer à des négociations efficaces pour aboutir à des solutions convenables concernant particulièrement : « la remise en ordre des classifications par établissement et dans chaque profession, ainsi que la création des grilles hiérarchiques uniques déterminant des salaires réels, pas de licenciement sans reclassement préalable et arrêt des diminutions d’effectifs, amélioration des conditions de travail ainsi que des mesures d’hygiène et de sécurité, réduction du temps de travail pour un retour aux 40 heures sans diminution de salaire ».
le 05/12/2022 à 18:22
Source : Centre Presse
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