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• PTT : courrier très perturbé
• SNCF : quelques trains seulement sur les grandes lignes

Les mouvements de grève dans la fonction publique vont se poursuivre aujourd’hui encore, pour se prolonger sans doute jusqu’au 17, par catégorie et service. Les Postes et Télécommunications vont être aujourd’hui perturbées. Les divers services de ces administrations seront ralentis, en fonction du nombre de grévistes ayant répondu à l’appel des centrales intéressées (CGT et CFDT). Des préavis de grève ont été déposés, ce qui suppose une participation assez soutenue. Des désagréments vont s’ensuivre pour les usagers : guichets en nombre limité sans doute, retards dans la distribution du courrier et même pas de distribution du tout dans certains quartiers. Le centre de tri sera également perturbé.

A la SNCF, c’est tout le réseau Sud-Ouest, comme nous l’avions annoncé, qui sera paralysé. De 4 heures ce matin à demain 6 heures, notre région ferroviaire sera à son tour touchée par le mouvement de grèves tournantes. Comme pour la grève du 20 octobre, le mouvement sera suivi par toutes les centrales syndicales, la CGC exceptée.

Il n’y aura certainement aucun train au départ de Poitiers ; aucune correspondance pour La Rochelle, Limoges, Parthenay n’est envisagée. Pour ce qui est des grandes lignes au départ de Paris, un programme minimum semble devoir être assuré.

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Dans les PTT

Dans un communiqué, le syndicat CGT des PTT indique :

« Les receveurs et receveurs-distributeurs du département de la Vienne, par leur action, participent au succès de la grève du 15 novembre (à l’appel CGT et CFDT) pour le maintien de leur pouvoir d’achat, une véritable pyramide des recettes permettant un déroulement normal des carrières, dans l’immédiat l’application des conclusions de la commission Lecarpentier, fusion des R.3/R.4 et des R.2/R.1 ; l’intégration des receveurs-distributeurs dans le corps des recettes ; la création de bureaux de poste de plein exercice dans les zones urbaines et les quartiers populaires des villes.

Ils déclarent lutter « contre l’entreprise de liquidation du service public et pour arrêter le mouvement de privatisation dans les PTT organisé par le pouvoir, au profit des grandes sociétés capitalistes ».

Aux DouanesSur l’ensemble des deux régions couvertes par la direction régionale des Douanes (Limousin - Poitou-Charentes), le pourcentage des grévistes est de 22 %. Sur Poitiers, il est de 25 % (chiffres communiqués par la direction de Poitiers).

Le personnel de l’Université

Les catégories CGT et CFDT des personnels techniques, administratifs et de service de l’Université et du CNRS ont décidé, en assemblée générale, de participer massivement à la journée d’action de la fonction publique. Ils nous prient d’insérer :

« Parmi les revendications générales nous ne citerons que les trois suivantes :
- Pour un relèvement des bas salaires : mille francs par mois minimum. - Des personnels de service, des personnels administratifs, vacataires ou titulaires responsables de la vie matérielle courante de l’université n’ont pas mille francs par mois. De plus beaucoup d’entre eux font un travail qualifié, qui est normalement celui d’une catégorie bien plus élevée, faute de poste.
- Pour la sécurité d’emploi – Contrairement à l’opinion courante, beaucoup de personnels de la fonction publique n’ont pas la sécurité d’emploi. Plus de cent vacataires pallient dans l’université au manque de postes. Ils sont de plus en plus nombreux, au point que sans eux l’Université ne saurait fonctionner.
- Pour une réforme réelle de la catégorie B. - Dans l’Université, plusieurs centaines de personnes sont touchées par la caricature de réforme de la catégorie B, en particulier parmi les techniciens qui font fonctionner les laboratoires de recherche scientifique. La réforme proposée par le gouvernement, étalée sur cinq ans, est dérisoire. La première tranche vaudra 5 francs par mois de plus à certaines catégories ».

Au Lycée C.-Guérin

La section SGEN communique :

« De nombreux membres du personnel de service, ainsi que des membres du personnel enseignant du lycée Camille-Guérin, ont fait grève le mardi 14 novembre, à l’appel de la CGT et de la CFDT. Ils ont manifesté ainsi leur volonté de voir progresser leur pouvoir d’achat et leur niveau de vie malgré la hausse continue des prix, et de se voir ainsi attribuer la part qui leur revient dans l’augmentation du revenu national. Ils réclament : un salaire minimum à 1.000 F. ; la retraite à 800 F. minimum ; l’attribution de 10 points supplémentaires d’indice pour tous les fonctionnaires ; la titularisation du personnel auxiliaire ; des créations de postes et le remplacement du personnel malade (ce qui n’a toujours pas lieu pour les agents de service).

Les grévistes se sont déclarés prêts à poursuivre l’action jusqu’à satisfaction de ces revendications ».