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De son côté, Force Ouvrière ne manque pas dans un texte très ferme à définir sa position après les résultats du premier tour du 5 novembre.

« Après une absence regrettable de candidatures par le passé, FO présentait le 5 novembre dernier et présentera au deuxième tour, des salariés susceptibles de défendre avec compétence leurs semblables au sein d’une juridiction majeure.

De ce fait, tous les électeurs doivent prendre conscience de l’importance que requiert l’élection d’un salarié au Conseil des Prud’hommes. La législation est telle, que l’on ne peut concevoir aujourd’hui des candidatures fantaisistes seulement déposées pour satisfaire des impératifs politiques entre autres. Force Ouvrière, s’est toujours opposée à présenter des travailleurs dont la maturité syndicale n’avait d’équivalence avec la connaissance des droits et le désir ardent de justice. La valeur des candidats FO correspond à ces conditions.

Le premier tour a cependant été le constat d’une indifférence regrettable de la part des électeurs prud’homaux. Seulement 16 % de participation ! FO soupçonne la majorité absente d’être pourtant sympathisante sinon convaincue de la ligne de conduite tracée et suivie par son organisation, à l’écart des options politiques, pour la seule défense des intérêts corporatifs et moraux des travailleurs.

Avec la lamentable défection du patronat au premier tour véritable injure à l’égard de la juridiction prud’homale puisque l’abstention fut le mot d’ordre, FO ne peut que davantage réclamer de tous les électeurs une participation effective. Face au patronat de droit divin, face aux patrons, ceux à cause de qui des milliers de travailleurs sont rendus chaque année en dépit de tout humanisme au rang des « misérables », FO vous le demande : salariés de l’industrie, du commerce ne vous abstenez pas, allez voter ».